Kraken révolutionne les paiements avec Krak, l’appli ultime!

Kraken a récemment dévoilé Krak, une nouvelle application de paiement de pair à pair conçue pour faciliter les transactions monétaires aussi aisément que l’envoi d’un message. L’exchange basé en Californie offre la possibilité de réaliser des transferts instantanés et gratuits, que ce soit en cryptomonnaies ou en monnaies traditionnelles, dans plus d’une centaine de nations.

Modernisation des systèmes bancaires obsolètes

Les transferts bancaires traditionnels sont souvent lents, coûteux et manquent de transparence, contrairement aux réseaux sociaux qui permettent de partager des vidéos en quelques millisecondes. Selon Reuters, Krak utilise une méthode qui évite ces contraintes : les transactions en monnaies fiduciaires sont traitées en interne, et celles en cryptomonnaies utilisent la blockchain, éliminant pratiquement tous les coûts associés.

Arjun Sethi, co-directeur général de Kraken, insiste sur le fait que le succès de cette initiative repose sur dix années d’acquisition de licences de transfert de fonds. La conformité réglementaire est donc transformée en un avantage compétitif plutôt qu’un obstacle.

Krak s’efforce également de réduire les coûts des frais transfrontaliers, qui peuvent excéder 6 % dans certains corridors financiers. Ainsi, un étudiant sénégalais pourrait payer son logement en France en USDT ou en euros, sans avoir à attendre trois jours ouvrables.

Un outil financier polyvalent, au-delà des cryptomonnaies

L’application supporte plus de 300 actifs, incluant des stablecoins, des monnaies locales et les principales cryptomonnaies. Chaque utilisateur reçoit un « Kraktag », un identifiant facile à lire, destiné à remplacer les longues adresses publiques. De plus, un taux d’intérêt de jusqu’à 4,1 % est offert sur le stablecoin USDG dès l’inscription.

Krak se veut un centre financier complet. Les cartes virtuelles et physiques à venir, déjà prévues, cibleront des acteurs majeurs comme PayPal et Cash App. Un service de prêts garantis est également prévu, permettant aux utilisateurs de bloquer leurs BTC en échange d’euros, sans nécessiter de formalités administratives.

Kraken a préparé cette transition depuis plusieurs mois. Le lancement de son token INK pour sa Layer 2 suggère le développement d’un écosystème intégré (voir notre article récent sur le sujet). L’exchange souhaite contrôler tant la couche de règlement que celle de la liquidité.

🎉 Let’s do a giveaway to celebrate the launch of @Krak

For the next week, request $20 USDG from @Krak using the new app (yes – you can log in with your existing Kraken account info).

We might hit accept 👀 🎁https://t.co/TX6pq0KZHU pic.twitter.com/LsYbm4Btjo

— Kraken Exchange (@krakenfx) June 26, 2025

Impact sur les concurrents et l’Europe

La concurrence ne manque pas d’intensité : des acteurs comme Revolut, PayPal et diverses néobanques spécialisées en cryptomonnaie continuent de promouvoir les paiements instantanés. Cependant, Kraken joue la carte de la gratuité, mettant en péril les modèles économiques des intermédiaires traditionnels.

En Europe, Krak bénéficie d’une autorisation MiCA délivrée par la Banque centrale d’Irlande, permettant ainsi à Kraken de franchir les frontières européennes grâce à ce passeport réglementaire. Les utilisateurs français pourront accéder à l’application dès cet été.

Le choix du moment est stratégique : l’adoption des stablecoins atteint des niveaux records et l’open banking rend les banques plus accessibles. Si Krak tient ses promesses de rapidité et de simplicité, la plateforme pourrait devenir un passage clé pour le grand public vers le Web3.

Sources

• Kraken Blog
• Reuters

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