Ethereum avance : Focus sur Pectra et l’essor de l’écosystème Layer 2 !

par adm
Vitalik Buterin représenté en chef d’orchestre dirigeant un orchestre de mini-rollups jouant des notes en forme de blobs, devant un public de validateurs‐robots devant une immense partition titrée « Pectra ».

Mercredi, la blockchain Ethereum a franchi un cap significatif avec l’activation de Pectra. Cette mise à jour a pour but de rendre la blockchain principale plus performante afin de favoriser le développement des solutions de deuxième couche et de préparer le terrain pour le prochain fork nommé Fusaka.

Pectra : une rénovation clé pour le réseau central

Pectra représente une avancée majeure depuis Dencun, en introduisant EIP-7702 et l’abstraction de compte, ce qui convertit les portefeuilles externes en « comptes intelligents ». Cette innovation offre aux utilisateurs la possibilité de combiner plusieurs actions en une seule transaction et d’accepter que les frais soient payés par une tierce partie, tout en préservant la sécurité.

Le changement le plus notable pour les validateurs est l’augmentation du solde maximal à 2 048 ETH grâce à l’EIP-7251. Cela permet à un opérateur de regrouper plusieurs validateurs de 32 ETH, diminuant ainsi la consommation de bande passante du réseau et rendant le staking plus avantageux.

Un article antérieur d’ActuFinance avait détaillé le calendrier de Pectra, soulignant l’anticipation de la communauté pour ce déploiement depuis plusieurs mois.

De plus, EIP-7002 autorise une adresse de retrait externe à initier le retrait d’un validateur, ce qui sécurise les pools décentralisés. Et EIP-6110 accélère le temps d’activation des nouveaux validateurs de neuf heures à treize minutes, améliorant la réactivité du système.

Doubler les blobs : un avantage pour les solutions Layer 2

Pectra a également doublé la taille moyenne des « blobs », ces ensembles de données temporaires utilisés par les rollups pour publier leurs preuves. Les coûts de la couche de base ont donc été réduits de 100 fois, entraînant des frais minimes sur des plateformes telles que Base ou Arbitrum.

Auparavant limité à trois blobs par bloc, Ethereum peut maintenant en gérer six en moyenne et neuf pendant les pics d’activité. Les équipes de Layer 2 se préparent maintenant pour la prochaine étape — le « data availability sampling » — pour augmenter encore leur capacité.

Selon CoinMarketCap, l’ether a temporairement franchi les 3 400 $ suite à l’activation, indiquant que le marché anticipe déjà les bénéfices de ces améliorations.

Cette réduction structurelle des coûts intéresse également les jeux en chaîne et les réseaux sociaux tels que Farcaster, qui pourront accueillir de nouveaux utilisateurs sans craindre la congestion record de 2021.

Au-delà de Pectra : prochaines étapes avec Fusaka et le restaking

Pectra n’est toutefois qu’une étape intermédiaire. Le fork Fusaka, prévu pour début 2026, devrait finaliser l’introduction de EOF et simplifier le code EVM. Cette refonte promet une exécution des contrats encore plus efficace, un atout majeur pour les rollups zk.

En outre, l’essor du restaking, anticipé par EigenLayer, est sur le point de s’accélérer. Les validateurs pourront bientôt offrir leur sécurité à des sous-réseaux spécialisés, monétisant leurs dépôts tout en augmentant la robustesse de l’écosystème.

Les régulateurs scrutent cette transition vers la modularité, mais la gouvernance d’Ethereum demeure inchangée : chaque mise à jour est précédée de mois de tests publics et de réunions ouvertes de développeurs, assurant la neutralité du protocole.


Sources

  • Fondation Ethereum


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